30.10.07

Elle écrit, et est aussi très bavarde


Le salon du livre d'Avon réunissait une belle palette de plumes en cet après-midi d'automne. La traversée de la forêt de Fontainebleau pouvait inspirer les plus rétifs à la poésie, bercés par le charme multicolore de ses allées aux nuances chatoyantes.
L'accueil fut chaleureux et la parole donnée à chaque auteur pour trois minutes seulement. On dut enlever le micro à Gisèle qui ne se lassait pas d'expliquer son approche de l'écriture et le bonheur qui en découlait. Son dernier livre "Ecrire son histoire de vie" attira de nombreux visiteurs, futurs écrivants ou nouveaux membres de son association "Lire, écrire, conter".
Dis Mamie, raconte moi la grenouille, écrite et racontée spécialement pour la semaine Lire en Fête à Roissy en Brie, intrigua autant les jeunes visiteurs que les plus âgés.





Elle écrit, mais est aussi très bavarde







Le salon du livre d'Avon réunissait une belle palette de plumes en cet après-midi d'automne. La traversée de la forêt de Fontainebleau pouvait inspirer les plus rétifs à la poésie, bercés par le charme multicolore de ses allées aux nuances chatoyantes.
L'accueil fut chaleureux et la parole donnée à chaque auteur pour trois minutes seulement. On dut enlever le micro à Gisèle qui ne se lassait pas d'expliquer son approche de l'écriture et le bonheur qui en découlait. Son dernier livre "Ecrire son histoire de vie" attira de nombreux visiteurs, futurs écrivants ou nouveaux membres de son association "Lire, écrire, conter".
Dis Mamie, raconte moi la grenouille
, écrite et racontée spécialement pour la semaine Lire en Fête à Roissy en Brie, intrigua autant les jeunes visiteurs que les plus âgés.



18.10.07

Prochaines dédicaces

Gisèle Meunier dédicacera ses ouvrages, et en particulier "ÉCRIRE SON HISTOIRE DE VIE" lors des prochaines rencontres avec les lecteurs :
- samedi 20 octobre après-midi pendant l'animation Lire en Fête, où elle racontera une histoire pour tous publics, sur le thème de la grenouille :
Dis Mamie, raconte moi la grenouille...
Une grenouille dans un potager ; celle de La Fontaine qui grossit à en éclater, ou les leçons de morales dont sont issues ses fables. Ce petit batracien ne laisse pas indifférent. Des souvenirs d'enfance, du temps où la nature était le terrain de jeux des enfants, on y apprenait tant de choses, et on rêvait que la rainette se transformerait en princesse ou le crapaud en un monstre terrible.
Et puis les petits-enfants arrivent et on veut tout leur raconter : les grenouilles, les fables, les souvenirs, les contes imaginaires ! Rêves ou réalité ?
Peu importe, lorsque l'on écoute des histoires, des contes, chacun redevient un enfant aux pupilles dilatées et à l'attention captivée.

-
dimanche 21 octobre à AVON

- dimanche 28 octobre à PARIS 14e salle des fêtes de la Mairie

- sam. 17 et dim. 18 novembre salon du livre à Ozoir la Ferrière (77)

Bonjour Monsieur Hemingway



Émotion de me trouver sur les pas de l'illustre Homme, génie littéraire et grand voyageur. Le parc où tu édifias ton petit paradis revient doucement à la vie. Après toutes ces années d'abandon, il était temps d'élaguer, tailler, couper et remettre en état ce jardin où tu aimais te promener. Il fut le lieu de ta grande source d'inspiration. Mais ton génie aurait-il été moindre sous d'autres tropiques ?
Tu avais bien choisi. La sérénité enveloppant la cité de San Francisco de Paula. Des habitants, tous simples paysans avec qui tu aimais dialoguer.
Tout près de là, tu rencontrais les pêcheurs du petit port de Cojimar où tu accostais ton Pilar. Une poignée de main à l'un, une tape amicale à un autre, un verre partagé avec d'autres passionnés comme toi, de la mer. Tu ne quittais pas des yeux les flots bleus par la fenêtre ouverte où tu avais ta table.
La mer, toujours la mer ! Tu la vénérais sous ta plume. Elle était prétexte à de magnifiques textes que tu partageais. Tu y glissais quelques personnages, événements romanesques, transfuges de la réalité. Et tu faisais rêver des générations entières de lecteurs à travers le monde entier.
Dans ton éden caché, tu reçus, du monde des Arts, les plus grands, acteurs, comédiens, musiciens, hommes politiques. Même Fidel était devenu ton ami. Au nom d'une juste cause que tu ne pouvais blâmer...

VOIR CUBA ET...


PUBLIE DANS L'YONNE REPUBLICAINE

Une plage de sable blanc frange le Nord de l’île Crocodile. Celle qui baigne très loin d’ici entre l’Atlantique et la Caraïbe. Moutonnantes, les vagues se brisent dans une mousse blanchâtre. Derrière elles, des zones verdâtres en dégradés de bleus et turquoises. Et du plus loin où se porte le regard, la ligne bleu foncé délimitant l’horizon. Au-dessus, le couvercle céleste recouvre des hôtels de luxe ressemblant à une prison dorée à ciel ouvert.

Comme dans un piège refermé malgré moi, je vais demeurer dans cet enclos où tout autochtone est interdit de circuler. Interdits de séjour là où se prélassent sans compter les parvenus des pays civilisés. « Conserver ce territoire, la partie du gâteau, pour les étrangers venus se délester du contenu de leurs portefeuilles et de leurs menus biens de consommation. Faire ce sacrifice d’abandonner à d’autres ce cadre paradisiaque, et ne se satisfaire que des miettes, mais jamais de la plage !

Toujours se sacrifier ! Depuis plus de 50 ans et pendant encore combien de générations ? Pour le bien du pays ! Pour le bien de la population ! Leur bien-être vaut il moins que celui de ces voyageurs prêts à raconter dès leur retour que c’est La Destination a retenir : langoustes, soleil, rhum, cigares à gogo ?

Et pour y faire quoi ? Buller, griller sous le fidèle soleil de Satan à s’en faire gratiner la cervelle. Absorber en formule « all inclusiv » des cocktails à s’en faire éclater la panse, du « ron » (rhum) et des en-cas du jour et de la nuit, comme s’ils avaient besoin de faire une cure d’engraissement. Vivre dans un monde artificiel, méconnaître le son de la voix d’un enfant quémandant quelque nourriture, un savon, un stylo, ignorer l’existence de cette femme ou de cette mère de famille nombreuse pour qui quelques vêtements d’enfants offerts sont une manne comme un don tombé du ciel ! Ignorez tout cela chers touristes. Oui, chers ! Car vous valez bien plus que votre pesant de pesos, convertibles bien sûr, vos euros ou même vos dollars qui n’ont plus droit de citer.

Vous êtes piégés, loin de vos bonnes intentions de générosité. Piégés par l’infidèle qui, sous couvert de partager les richesses à son peuple, depuis 50 ans lui demande de se serrer la ceinture... jusqu’à s’en étrangler !

Peuple docile, gardant espoir, médusé par les promesses d’un seul. Très peu osent imaginer une issue à cet enfermement. Au risque de se faire castrer leur façon de penser, ils restent muets. Pour certains la fusion est intense au cœur de leurs neurones. La pensée unique. Unité derrière un seul. Les slogans sur tout le territoire martèlent, le long des routes, des chemins, des villages, que seule la pensée du chef est celle de la vérité, du droit, de la justice, de la raison, etc.

Un seul peuple derrière un seul et unique idéal possible. Quel est cet idéal ? Après quinze jours passés à sillonner le pays des bords de mer aux terres élevées, des forêts luxuriantes aux anciennes villes coloniales, des territoires indiens d’où même les âmes semblent avoir été massacrées, je n’ai toujours pas compris.

« Vous n’avez donc pas compris ce que je dis ? s’insurge la dame chargée de nous guider et de nous faire découvrir son pays.

« Eh non ! »

Je sais à quel point les cerveaux sont bouclés, tenaillés, embrigadés. Pourtant je ne peux le comprendre. La libre pensée, si elle existe, doit être refoulée. Elle est tabou, bien plus que le sexe, l’alcool et faire la nouba.

Permettre certaines libertés individuelles pour mieux réfréner par ailleurs. Une main ferme dans une armure cadenassée.

Oh ! Peuple fidèle, victime et complice de ta propre misère, ne te demandes tu pas pourquoi l’information est verrouillée ? Pas de journaux, ou un unique quotidien signé du chef, la voix de son Maître. On ne te donne que des news enjolivées, cubanisées, biffées, censurées. Sais-tu qu’au-delà des océans qui t’isolent, des contrées existent où chaque individu peut penser différemment de son voisin, peut parler, lire, écrire, s’exprimer sans tabou et sans crainte ? Tu pourrais t’y déplacer aussi, voyager, communiquer, échanger, te baigner sur n’importe quelle plage au sable doré sans avoir à te cacher. N’aimerais-tu pas toi aussi vadrouiller les pieds dans l’eau au bord de l’océan sur cette plage ratissée, nettoyée, veloutée réservée aux grands seigneurs blancs ? Et déguster la langouste que tu as pêchée ? Accueillir chez toi l’étranger de passage, sans devoir rendre compte de ta vie privée ?

Pourtant ton sourire dans la rue masque bien ce que tu n’oses même plus espérer. Peut-être tes escoliers oseront bousculer ces murailles qui t’obligent au silence. Peut-être un jour... En attendant, contente toi de ton soleil moite souvent trop lourd à supporter, de la beauté de tes paysages, du regard et des euros des estrangers.

Je ne reviendrai pas dans ton pays, moi femme libre et soucieuse du bien-être de chaque être sur terre, je m’y sens mal à l’aise. Ou alors peut-être un jour, lorsque je pourrai échanger, converser, avec des habitants sur qui ne pèsera plus la surveillance policière et les menaces de répressions.


11.7.07

ECRIRE SON HISTOIRE DE VIE

Vient de paraitre

Vous aimeriez écrire votre histoire de vie. Vous n’osez pas ou ne savez comment vous y prendre. Cet ouvrage vous aidera à transformer une histoire connue ou vécue en livre. Il vous permettra de mener à bien votre travail d’auteur. Il vous conseillera pour vous faire éditer ou pour vous auto-éditer. Il répondra aux multiples questions que vous vous posez. Il vous accompagnera et vous guidera pour oser prendre la plume et faire de votre histoire, un livre que vous serez fier de faire lire à vos proches.

Dans cet essai, Gisèle Meunier, de par sa formation d’enseignante et par ailleurs auteur de romans et nouvelles, vous permettra de mener à bout le livre que vous rêvez d’écrire depuis si longtemps. Elle est la fondatrice de l’association Lire, écrire, conter dans laquelle elle anime un atelier d’écriture et d’autres activités autour de la littérature.

Vous y trouverez des conseils, un guide, des "exercices" ou des remue-méninges ! De quoi faire éclore votre imaginaire.

Voici quelques chapitres, parmi d'autres centres d'intérêts abordés :

transformer une histoire vécue en livre

pourquoi écrire une histoire de vie ?

comment ? sous quelle forme ?

les techniques.

vous avez tout en main.

comment les ateliers d'écriture peuvent-ils être actifs ?

le point de vue.

écrire à la 3e personne

l'écriture est parole.

à la main ou à l'ordinateur.

et pour se faire éditer ?

les démarches.

En introduction, "l'écrit c'est l'inconnu" de Marguerite Duras

et "Page blanche" de Gisèle Meunier. Un extrait :

La page blanche ne l'est déjà plus.

Quelques mots pour le dire ont altéré sa virginité.

Comme un ciel bleu, sans nuage, une caravelle à cinq mille

mètres du sol raye l'azur limpide du plafond uni.

Une marque.

Laisser une trace, animale ou humaine.....

.....une croix en guise de signature, l'être existe.

....annuler, gommer.

se faire tout petit, humble, disparaitre.

..... Avant d'avoir fini de le dire, c'est déjà du passé....

ISBN 2-9521391-2-1 12,50 € (+ 1,50 € port) chez l'auteur 65 av. Ed. Gourdon 77330 Ozoir la Ferrière








au salon de Soisy Bouy

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Salon 2007


Gisèle Meunier

jjjj

Gisèle Meunier, enseignante, est ouverte à de nombreuses curiosités telles que l'astrologie, les voyages, la généalogie et le monde de l'enfance. Depuis plus de quinze ans, elle se consacre aussi à l'écriture.

Baobabs (Collection des auteurs indépendants, 2004). Roman - Faire un circuit en groupe de quatre. C'est l'idéal ! C'est ce que croyaient les quatres aventuriers. Tout au long du parcours, la tension augmente ainsi que les intentions douteuses du guide, Salim. Ce qui devait être un voyage merveilleux au Pays des Baobabs, manque de tourner au cauchemar. Il faut beaucoup d'intelligence et d'humanité à Marlène pour faire la part des choses et en faire une expérience de voyage constructive. Attachez vos ceintures pour un décollage vers l'Afrique !

Eugène, petit Bourguignon (Collection des auteurs indépendants, 2006). Roman - La vie à la campagne au 19e siècle ; les difficultés d'une famille sur plusieurs générations, la misère, les joies, naissances, mariages, les douleurs, la maladies, la mort. Eugène, trois ans, se retrouve seul au monde. Orphelin, pupille de l'Etat, il est placé de familles en fermes... jusqu'à sa majorité. Obstination à vouloir vivre, à mûrir bien avant l'âge... Emouvant, sensible, ce roman nous transporte dans une époque déjà ancienne et pourtant si proche. Voyage à travers la réalité quotidienne dans la Bourgogne de nos aïeux.

Pour en savoir plus :

http://gisele-meunier.blogspot.com

Gisèle Meunier

Baobabs

Eugène, petit Bourguignon



© butinage littéraire 2006 Tous droits réservés

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Gisèle Meunier, enseignante, est ouverte à de nombreuses curiosités telles que l'astrologie, les voyages, la généalogie et le monde de l'enfance. Depuis plus de quinze ans, elle se consacre aussi à l'écriture.

Baobabs (Collection des auteurs indépendants, 2004). Roman - Faire un circuit en groupe de quatre. C'est l'idéal ! C'est ce que croyaient les quatres aventuriers. Tout au long du parcours, la tension augmente ainsi que les intentions douteuses du guide, Salim. Ce qui devait être un voyage merveilleux au Pays des Baobabs, manque de tourner au cauchemar. Il faut beaucoup d'intelligence et d'humanité à Marlène pour faire la part des choses et en faire une expérience de voyage constructive. Attachez vos ceintures pour un décollage vers l'Afrique !

Eugène, petit Bourguignon (Collection des auteurs indépendants, 2006). Roman - La vie à la campagne au 19e siècle ; les difficultés d'une famille sur plusieurs générations, la misère, les joies, naissances, mariages, les douleurs, la maladies, la mort. Eugène, trois ans, se retrouve seul au monde. Orphelin, pupille de l'Etat, il est placé de familles en fermes... jusqu'à sa majorité. Obstination à vouloir vivre, à mûrir bien avant l'âge... Emouvant, sensible, ce roman nous transporte dans une époque déjà ancienne et pourtant si proche. Voyage à travers la réalité quotidienne dans la Bourgogne de nos aïeux.

Pour en savoir plus :

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