18.10.07

Bonjour Monsieur Hemingway



Émotion de me trouver sur les pas de l'illustre Homme, génie littéraire et grand voyageur. Le parc où tu édifias ton petit paradis revient doucement à la vie. Après toutes ces années d'abandon, il était temps d'élaguer, tailler, couper et remettre en état ce jardin où tu aimais te promener. Il fut le lieu de ta grande source d'inspiration. Mais ton génie aurait-il été moindre sous d'autres tropiques ?
Tu avais bien choisi. La sérénité enveloppant la cité de San Francisco de Paula. Des habitants, tous simples paysans avec qui tu aimais dialoguer.
Tout près de là, tu rencontrais les pêcheurs du petit port de Cojimar où tu accostais ton Pilar. Une poignée de main à l'un, une tape amicale à un autre, un verre partagé avec d'autres passionnés comme toi, de la mer. Tu ne quittais pas des yeux les flots bleus par la fenêtre ouverte où tu avais ta table.
La mer, toujours la mer ! Tu la vénérais sous ta plume. Elle était prétexte à de magnifiques textes que tu partageais. Tu y glissais quelques personnages, événements romanesques, transfuges de la réalité. Et tu faisais rêver des générations entières de lecteurs à travers le monde entier.
Dans ton éden caché, tu reçus, du monde des Arts, les plus grands, acteurs, comédiens, musiciens, hommes politiques. Même Fidel était devenu ton ami. Au nom d'une juste cause que tu ne pouvais blâmer...

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